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Le grand départ et la vie sur l’eau – MICHKA

20,00 

Auteur : MICHKA
Titre : Le grand départ et la vie sur l’eau
Éditeur : Albin Michel, 1977
Edition originale
Avec nombreuses illustrations N&B
Dim. 20,5 x 28,5
240 pages

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Auteur : MICHKA
Titre : Le grand départ et la vie sur l’eau
Éditeur : Albin Michel, 1977
Edition originale
Avec nombreuses illustrations N&B
Dim. 20,5 x 28,5
240 pages

LE GRAND DÉPART, celui dont tout le monde rêve pour se donner bonne conscience, ou bien celui qu’on décide de vivre, n’est pas plus une utopie qu’une expérience marginale.

LA VIE SUR L’EAU, celle qui donne des frissons aux cap-horniers des villes, ou bien celle qu’il est si doux de mener, n’est pas pleine de dangers ni réservée aux sportifs.

LE GRAND DÉPART ET LA VIE SUR L’EAU, c’est, cela peut être, simplement une histoire. MICHKA, une Parisienne quelque part au sud de l’Angleterre, devant un vieux quillard endormi dans un lit de limon. Cette histoire commence ainsi, il y a dix ans, et à travers ce premier bateau (tout petit en vérité) Michka regardait déjà l’infinie succession des horizons : loin, loin des villes, pour une autre vie, à la découverte de la mer, des canaux, et d’une existence enfin différente. Traverser la Manche, suivre les côtes, s’amarrer dans la campagne, s’aventurer dans le golfe du Lion, trouver l’Espagne, les Baléares, prendre son temps, prendre son temps, prendre son temps. Un jour, Mag Mell devient trop limité. La Méditerranée aussi. Le bateau est vendu, l’Europe quittée. Alors qu’elle cherche un poste de professeur de préférence en montagne au Canada, le hasard administratif (appelez-le destin si vous préférez) la ramène aux pieds du plus grand des océans : le Pacifique. Mais de la montagne, elle trouve quand même le froid, puisque Prince Rupert est à 70 kilomètres de l’Alaska. Et pourquoi ne pas commencer tout de suite plutôt. que d’économiser passivement? Construire son bateau, c’est aussi se construire. Quinze mois plus tard, Nomad est mis à l’eau, inachevé; mais c’est déjà un bateau, c’est déjà une maison. Six mois après, sans mât, cette coque de ferro-ciment appareille, ou plutôt, naît à la mer. Être parti, voilà l’important. Ainsi, Michka mêle sa vie à celle de Nomad, né sous ses mains, qui la porte entre les îles du golfe de Georgia, la Californie, le Mexique, l’Amérique centrale, Panama. Les jours s’écoulent dans la pulsation de l’étrave, les escales deviennent des amis chers, les ports des rencontres multicolores. Depuis bien des milles maintenant, Nomad est grand, il a un fort mât, il lui tarde de sauter vers d’autres océans. La Colombie, et la Jamaïque encore épargnée par « l’antillomanie », le poussent vers la traversée de l’Atlantique par les Bermudes et les Açores. Pas d’exploit, pas de démâtage, mais le plaisir renouvelé de la mer qui s’offre, des terres éphémères. Dans la vie, les meilleures choses sont données.

CE LIVRE, au sens le moins directif de l’expression, est un manuel de savoir vivre, une impulsion, l’étincelle qui mettra le feu à vos poudres. En lui se mêlent théories et pratiques, prises dans la spirale des souvenirs. Il raconte comment faire du pain, se chauffer aux pôles, prévoir son naufrage, fumer du poisson, être à soi-même son propre médecin, effrayer les requins, partir sur un bateau minuscule, confectionner du savon à partir de noix de coco, conserver un an du fromage, prendre le grand départ lorsqu’on a 70 ans, se baigner dans trois litres d’eau, mais il dit aussi comment trouver sa liberté par la simplicité, emmener avec soi ses enfants, ses animaux, être « cool » sans couler, échapper au système qui nous enracine pour mieux nous faner, vivre pauvre avec classe, ou bien encore comment enrayer à son propre niveau le cercle vicieux de la pollution qui tue. Ce livre ne s’adresse pas seulement à ceux qui larguent les amarres, mais aussi à ceux qui restent. Il leur demande réellement pourquoi, et il leur montre comment leur progrès et leurs édifices ressemblent à des cimetières. Ce livre a les yeux grand ouverts. Et il vous regarde. Faites attention à ce livre. Il ne s’adresse pas qu’aux marins. Il parle aussi à ceux qui ont choisi une autre « mer » : la montagne, la campagne, le voyage. Ce n’est pas un récit ou un témoignage, mais un chant de sirènè. Tout ce qui nous retient y est soupesé. Tout ce qui nous inquiète y prend une forme nouvelle.

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Poids 683 g