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Auteur : Eugène Le Garrec
Titre : Les Deux Capitulations de Quiberon 1795
Editeur : La Découvrance, 1995
Format : 14,5 x 20,5
1 carte dépliante
Réimpression de l’édition de 1938
268 pages
L’Affaire de Quiberon, quelque courte qu’en ait été la durée, a vu deux capitulations. Chacun des deux adversaires a eu la sienne à subir. Quoique absolument indépendantes l’une de l’autre et totalement dissemblables, elles sont néanmoins historiquement et géographiquement inséparables.
Elles ont eu lieu à quelques jours d’intervalle : la capitulation républicaine, le 3 ; la capitulation royaliste, le 21 juillet 1795 ; à quelques kilomètres de distance, aux deux extrémités de la petite presqu’île : la première, au fort Penthièvre qui s’appelait alors le Fort-Sans-Culotte ; la seconde au Fort-Neuf, qui portait aussi le nom, disparu depuis, de Bec-Ruberen.
C’est entre la capitulation du fort Penthièvre et celle du Fort-Neuf que se déroula l’affaire de Quiberon presque toute entière. Elle ne commence guère qu’avec la prise du fort Penthièvre par les Royalistes ; et a coup sûr, elle s’acheva avec le désastre irréparable du Fort-Neuf…
Capitulation ou reddition ? Ou, d’une façon plus concrète encore, des deux chefs qui commandaient les armées en présence, lequel a menti : Sombreuil qui affirme catégoriquement que les royalistes n’ont cessé de se battre et n’ont rendu les armes qu’après avoir reçu la promesse formelle que leur vie serait épargnée ; ou bien Hoche, niant aussi catégoriquement qu’une telle promesse ait été faite ou même ait pu être faite « aux ennemis de la République et de la patrie » ?