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L’or des mers – Hoedic – Jean Epstein (sonorisé) – 1933 (Extrait suite à une réclamation des droits d’auteur…)
« L’or des mers » raconte l’histoire de Soizic et de son père, un vieux marin alcoolique qui attire l’attention sur lui lorsqu’il découvre et cache un trésor d’un navire naufragé qui s’est échoué…



 
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« L’or des mers » est basé sur des mythes et légendes bretons. Il raconte l’histoire de Soizic et de son père, un vieux marin alcoolique qui attire l’attention sur lui lorsqu’il découvre et cache un trésor d’un navire naufragé qui s’est échoué. Dans « L’or des mers« , mais aussi dans le troisième film Chanson d’Armor, il n’y a pas de bons et de mauvais personnages, juste des êtres humains face à leur destin et aux forces de la nature. L’une des choses brillantes dans les deux films est la façon dont le ciel et l’eau deviennent des figures centrales. Epstein a dit un jour que les canaux et le littoral étaient les meilleurs personnages avec lesquels il ait jamais travaillé !

De plus, il n’y a pas de distinction claire et établie entre le documentaire et la fiction dans l’œuvre d’Epstein. Les habitants locaux jouent des rôles scénarisés (les gros plans des gens qui attendent devant la mer ont une force émotionnelle incroyablement puissante). Epstein ne voulait pas utiliser d’acteurs professionnels et explique pourquoi : « Parce qu’aucun acteur professionnel n’aurait pu incarner ce type d’homme et de femme avec la même vérité (…). Tout acte aurait détruit l’esprit même du film (…) Je pense que les réalisateurs devraient utiliser de plus en plus d’« acteurs naturels », issus de tous les pays, de toutes les classes de la société et de toutes les professions : évoluer vers l’utilisation d’ensembles naturels, de scripts tirés de la vraie vie et d’atmosphères authentiques qui peuvent être capturés à l’écran ». Cette déclaration résonne en quelque sorte avec les cinéastes de la décennie suivante, tels que Robert Rosselini et Robert Bresson.